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Audi A7 Sportback 50 TDI : 7ème pêché capital

Chez Audi, il existe dans la gamme une véritable tentatrice en diable. Elle se nomme A7 Sportback et elle mixe le luxe à la technologie de l’A8 au dynamisme de l’A6, tout en habillant l’ensemble d’une ligne spectaculaire. Difficile de résister…

En bref
Seconde génération d’A7 Sportback
Disponible en 50 TDI (286 ch) et 55 TFSI (340 ch)
Prix : de 73 000 à 74 000 € (à partir de)
Version essayée : V6 3.0 TDI (50 TDI)

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Oscar Wilde disait « Le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder ». Il est vrai qu’en découvrant la nouvelle A7 Sportback, pour de vrai, en condition réelle dans la rue, on a bien envie de se laisser faire… Depuis un certain TT, apparu voilà tout juste 20 ans, Audi est devenue une marque « design », et cela se voit ! Outre la belle famille A5, mais aussi le porte-étendard R8, il faut désormais compter sur cette A7, une Audi sculpturale qui s’adresse aux épicuriens et autres amateurs de jolies choses. En tout cas, ceux qui hésitent entre une classique berline A6, et la limousine A8, pourraient bien se laisser tenter par cette A7 Sportback, véritable chaînon manquant proposé depuis 2010. Car contrairement aux traditionnelles A6 et A8, l’A7 apporte en plus une dimension de style inédite, au point de se situer sur le créneau des coupés-berlines. Une niche très « premium » où l’on trouve la pionnière Mercedes CLS (tout juste renouvelée !), mais aussi la Porsche Panamera, qui a débuté l’an passé une nouvelle carrière avec  une seconde génération à la ligne beaucoup plus sexy. Oscar Wilde disait « Le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder ». Il est vrai qu’en découvrant la nouvelle A7 Sportback, pour de vrai, en condition réelle dans la rue, on a bien envie de se laisser faire… Depuis un certain TT, apparu voilà tout juste 20 ans, Audi est devenue une marque « design », et cela se voit ! Outre la belle famille A5, mais aussi le porte-étendard R8, il faut désormais compter sur cette A7, une Audi sculpturale qui s’adresse aux épicuriens et autres amateurs de jolies choses. En tout cas, ceux qui hésitent entre une classique berline A6, et la limousine A8, pourraient bien se laisser tenter par cette A7 Sportback, véritable chaînon manquant proposé depuis 2010. Car contrairement aux traditionnelles A6 et A8, l’A7 apporte en plus une dimension de style inédite, au point de se situer sur le créneau des coupés-berlines. Une niche très « premium » où l’on trouve la pionnière Mercedes CLS (tout juste renouvelée !), mais aussi la Porsche Panamera, qui a débuté l’an passé une nouvelle carrière avec  une seconde génération à la ligne beaucoup plus sexy.  Bien que techniquement étroitement dérivée de la nouvelle A8, avec laquelle elle partage sa plate-forme et ses moteurs, l’A7 s’en démarque totalement. Tant mieux, car, d’après nous, la dernière A8, bien que fraîchement renouvelée elle aussi, fait déjà vieillotte avant l’heure avec sa grosse malle arrière et ses nombreux chromes. Tout le contraire de cette A7, bien plus jeune de look… et d’esprit ! Elle est en effet bien plus basse et dynamique d’aspect, avec son toit arrière en pente douce, de type « fast-back ». Et elle se montre même un rien athlétique sur la forme, en gagnant de suggestifs bossages au-dessus des passages de roues, un clin d’œil à la mythique Ur quattro des années 80. Malgré sa ligne fuselée de coupé, cette imposante A7 demeure malgré tout fonctionnelle à l’usage, avec ses 4 grandes portes (privées d’encadrement) et son hayon électrique s’ouvrant sur un vaste coffre (535 l). Grâce à un empattement s’étirant sur 2m93, l’habitabilité est très correcte, tant aux places avant qu’à l’arrière, à condition d’éviter comme d’habitude la place centrale, raide et étroite. Un bon point : les aspects pratiques n’ont pas été sacrifiés sur l’autel du style.

« La nouvelle A7 Sportback n’est pas que dynamique à regarder : elle l’est aussi à conduire ! »

Au doigt et à l’œil

De profil, rien n’altère cette ligne de top-modèle élancée (Cx de 0,27), l’aileron étant amovible électriquement, pour se déployer automatiquement mais seulement à partir de 120 km/h. Si la silhouette générale de la première mouture a été respectée, y compris le gabarit qui est quasiment identique (4m97 de long), la nouvelle A7 inaugure en revanche un singulier bandeau lumineux placé entre les feux arrière. Il gratifie le conducteur d’un petit cérémonial à l’ouverture des portes, en effectuant un allumage séquentiel. Un gadget spectaculaire qui plaira assurément beaucoup aux clients asiatiques… mais dont nous ne sommes pas très fan, la poupe de la première mouture étant d’après nous un modèle du genre question pureté et sobriété. En tout cas, cela en en dit long sur le contenu technologique de cette Audi, qui est de très haut niveau ! Sur ce point, la nouvelle A7 doit beaucoup au vaisseau amiral A8. Elle ne se refuse (presque) rien, en adoptant pas moins de 24 capteurs et 39 assistances, des sésames indispensables vers la conduite autonome.

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Longue, basse et profilée, l’élégante A7 Sportback culmine à seulement 1m42. Un parfait anti-SUV !

D’ailleurs, avec l’option « garage pilot », la voiture peut se garer toute seule du bout des doigts, via son Smartphone. Mieux vaut ne pas éternuer à ce moment là ! En s’installant à bord, on voit tout de suite que l’A7 est passée à l’ère du « 2.0 », puisque seuls 4 boutons physiques demeurent. A l’instar de l’A8, les écrans digitaux prennent le pouvoir, puisque l’A7 reçoit en guise de compteurs le fameux cockpit virtuel, une dalle numérique de 12,3 pouces à affichage variable, pouvant être avantageusement complétée par l’affichage tête haute.

Et sur la console centrale, légèrement orientée vers le conducteur contrairement à l’A8, pas moins de deux autres écrans tactiles couleur viennent en complément. Celui du haut, au plus près du regard, concentre principalement l’info-divertissement et le GPS, tandis que celui du bas se limite plus aux fonctions liées aux zones de confort et au texte. Tout cela reste très intuitif à manipuler, sur le modèle d’un gros Smartphone, en effectuant chaque manipulation en faisant glisser ses doigts… qu’il faudra veiller à garder bien propre après un arrêt dans un kebab ou au Mac-Drive ! Sachez qu’il y a tout de même un retour haptique et sonore qui valide chaque manipulation, histoire de pouvoir garder un œil sur la route. Sage précaution, car la nouvelle A7 n’est pas que dynamique à regarder : elle l’est aussi à conduire !

Négociante en virages

Pour gagner en agilité, l’A7 ne fait pas les choses à moitié. Outre la transmission intégrale quattro, naturellement livrée de série, elle bénéficie d’un inédit train arrière à 5 bras, et d’une rigidité du châssis accrue de 30% par rapport à sa devancière. Mieux, la nouvelle A7 propose pas moins de 4 châssis différents. Après le « standard », qui équipe le modèle de série, il y a un bien-nommé « sport », assez raide en suspension, mais qui jugule bien le roulis. Mais Audi propose surtout une suspension pilotée et même, fin du fin, une suspension pneumatique qui représente le top en la matière. Avec cette dernière, non seulement la voiture vire à plat en conservant une assiette constante, mais en plus, le confort est préservé. Et, raffinement ultime, le train arrière peut même se faire directionnel (option  à 2200 €), transformant l’A7 en négociante en virages (angle de 5° maxi).

Ce n’est pas qu’une vue de l’esprit, l’A7 commençant sa carrière qu’avec de nobles 6 cylindres, tous secondés par un réseau de bord de 48V. Ce dernier autorise une fonction « roue libre » et génère de légères économies à la clé (-0,7 l/100 km), ce qui est toujours ça de pris à l’ennemi ! Outre le bloc essence, un 3.0 de 340 ch baptisé 55 TFSI) promis forcément à la confidentialité chez nous tant sa fiscalité est dissuasive, il y a surtout un 3.0 diesel de 286 ch (50 TDI), couplé également à une excellente boîte Tiptronic à 8 rapports. C’est un bon début en la matière, en attendant en 2019 de plus sages versions 4 cylindres diesels (promises à un bel avenir auprès des entreprises), mais aussi une hybride rechargeable e-tron, et même une méchante RS7, dotée comme le modèle sortant d’un bon gros V8 de près de 600 ch ! Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à notre « mazout » ! baptisé 55 TFSI) promis forcément à la confidentialité chez nous tant sa fiscalité est dissuasive, il y a surtout un 3.0 diesel de 286 ch (50 TDI), couplé également à une excellente boîte Tiptronic à 8 rapports. C’est un bon début en la matière, en attendant en 2019 de plus sages versions 4 cylindres diesels (promises à un bel avenir auprès des entreprises), mais aussi une hybride rechargeable e-tron, et même une méchante RS7, dotée comme le modèle sortant d’un bon gros V8 de près de 600 ch ! Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à notre « mazout » !

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L’A7 dérive étroitement du vaisseau amiral A8, et hérite à son tour des toutes dernières technologies, en cumulant pas moins de 3 écrans. De quoi en faire une référence !

Avec pas moins de 620 Nm disponibles dès 2250 tr/mn, l’A7 50 TDI n’amuse pas vraiment le terrain. Grâce au système quattro, toujours très probant pour distribuer sans perte de motricité toute la puissance, on sent que l’avant tire et que l’arrière pousse de concert. Une association pour le moins efficace lui permettant d’effacer ainsi le 0 à 100 km/h en 5,7 secondes, la vitesse étant toujours bêtement bridée à 250 km/h. En clair, on n’est pas loin des performances d’une redoutable RS2 ! Pas mal du tout pour une auto approchant les 2 tonnes, qui tient autant du pullman que de la GT ! Evidemment, on est loin de la consommation mixte annoncée, puisqu’il faut plutôt tabler sur un bon 8,5 l/100 km en conduisant sans retenue, ce qui reste malgré tout flatteur rapporté à la puissance et au gabarit de l’auto.

L’avis d’Avus

Vous avez aimé la première A7 ? Vous adorerez probablement celle-ci ! Elégante, performante et très confortable, la nouvelle Audi A7 Sportback est bien une voiture d’esthète, à la pointe de ce qui se fait de mieux en terme de technologie embarquée et de compromis confort-tenue de route… du moins avec la suspension pneumatique optionnelle, qui transfigure la voiture. Dommage qu’elle soit réservée à une élite fortunée, puisqu’elle a évidemment une haute estime de son talent : comptez minimum 73 000 € en diesel (et 74 000 € en essence), notre 50 TDI pouvant même pointer à 93 500 € en finition haut de gamme Avus Extended. Bien sûr, sans compter la moindre option, ni les malus. Décourageant…

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Caractéristiques techniques : Audi A7 Sportback 50 TDI

  • Moteur 6 cylindres en V turbo diesel, 2967 cm3
  • Puissance maxi (ch à tr/mn) 286 à 3500
  • Couple maxi (Nm à tr/mn) 600 à 2250
  • Transmission Integrale, boîte Tiptronic à 8 rapports
  • Freins Disques ventilés, étriers à 4 pistons (AV et AR)
  • Dimensions L x l x h (m) 4,97/1,91/1,42
  • Poids (kg) 1955
  • Volume du coffre (litres) 535
  • Pneus AV/AR 255/40 R 20
  • Vitesse maxi (km/h) 250
  • 0 à 100 km/h (sec) 5,7
  • Émissions CO2 (g/km) 142 à 150

On aime

  • Ligne et conduite dynamiques
  • Agrément moteur – boîte
  • Confort – présentation
  • Contenu technologique impressionnant

On aime moins

  • Nouvelles appellations incompréhensibles !
  • Gamme pour l’heure réduite
  • Prix élevées, options chères et nombreuses

Les alternatives

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Mercedes CLS
Honneur à la pionnière, qui a lancé avec un certain succès la niche des coupés-berlines ! L’originale Mercedes CLS vient d’être tout juste renouvelée, pour contrer la nouvelle A7. Cette troisième mouture revient dans un style plus agressif, mais conserve sa silhouette générale, très élégante avec son toit en forme d’arche. Un regret : la perte de la variante shooting brake, aussi belle mais plus pratique à vivre. L’intérieur, lui aussi bardé des dernières technologies, est en revanche hideux, à cause d’une planche de bord dessinée avec une équerre et du fil à plomb. Côté moteur, en attendant très vite une redoutable AMG (avec V8 biturbo), il y a déjà du lourd, y compris en diesel, la 400d démarrant à 340 ch… et 82 900 € !

Porsche-Panamera-1

Porsche Panamera
La première Panamera était techniquement une réussite… mais moche, avec des lignes d’une évidente lourdeur. Avec cette seconde mouture lancée l’année dernière, on peut dire que la vilaine chenille est devenue un beau papillon ! Et pour enfoncer le clou, la Panamera double son offre, en étant pour la première fois déclinée en une sublime variante break « Sport Turismo ». L’intérieur, lui aussi bardé d’écrans numérique, reste pourtant fidèle à la philosophie Porsche : on adore ! La finition est top et, à conduire, la Panamera surclasse en dynamisme la nouvelle A7. En moteurs et en prix aussi, puisqu’elle débute à 422 ch (et 127 007 € !) en diesel, pour culminer à 550 ch en version Turbo (et 161 927 €). Une autre dimension…

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