Quand le malus 2025 commence à faire… très mal !
Vous pensiez que le « malus écologique » allait seulement impacter les grosses cylindrées des vilains bourgeois capitalistes ? Perdu ! Si c’était le cas au début, épargnant bon nombre de voitures – y compris les petites sportives de type GTI – cette époque est désormais révolue, au point d’impacter désormais tous les modèles, même les plus populaires. Les effets, contre-productifs, ne se sont pas faits attendre, avec une chute (prévisible) des véhicules neufs. Aujourd’hui, seul le marché de l’occasion tire son épingle du jeu, les français rechignant à acheter au prix fort des autos neuves devenues hors de prix… qui plus est, de plus en plus fortement ‘’malussées’’. Résultat, l’âge moyen de nos automobiles dépasse désormais les 12 ans, et on est bien loin de l’objectif initial qui était de rajeunir le parc. A ce rythme, la France va bientôt ressembler à Cuba avec ses vieilles américaines, sauf qu’on met en plus en place d’insupportables ZFE, qui empêchent ces « salauds de ploucs » de venir polluer les bobos des villes ! Dans ce contexte, où le pouvoir d’achat reste d’ailleurs au cœur des préoccupations des français, on aurait pu espérer que le gouvernement lève enfin le pied côté budget, pour soulager les automobilistes. Et bien il n’en est rien, au contraire même, puisque la nouvelle loi des finances du 14 février dernier vient – encore – de durcir le barème du malus, qui s’applique désormais dès 113 g de CO2 au km (contre 118 g en 2024). A chaque gramme est appliqué 50 € de malus, et cela peut gonfler la facture très vite ! Quant au plafond, il est atteint dès 193 g/km, et déclenche les foudres de Bercy avec pas moins de… 70 000 € de pénalités ! Ainsi, avec un tel système devenu infernal, presque tout le monde doit passer à la caisse, puisque 88% des Dacia Sandero (la voiture la plus vendue en France) sont désormais redevables d’une taxe CO2. Le marché de l’occasion a encore de beaux jours devant lui !
