Nouveau Q3 : la passe de 3 !

Le Q3 vient de faire peau neuve, et il nous revient par une 3ème génération métamorphosée. Cette ultime mouture remplace donc le modèle actuel, âgé pourtant d’à peine 8 ans, mais jamais restylé, signe de la force de son design. Pour rajeunir son image, ce Q3 « Mk3 » proposé d’emblée en break mais aussi en Sportback, cultive un air de famille évident avec les dernières nouveautés aux Anneaux, notamment le dernier Q5. Calandre élargie, généreuses prises d’air latérales et feux de jour amincis sont donc au programme, placés au-dessus des optiques conventionnelles, comme sur un Q6. Les feux arrière sont, également, positionnés sur deux niveaux, et les 4 anneaux sont rétroéclairés. Faut-il le préciser ? Ces optiques sont à LED (OLED en option) et gagnent de nouvelles fonctionnalités, en pouvant par exemple projeter au sol une information d’urgence à l’attention des autres usagers. Quant à la ligne générale, un peu plus longue (4m53), elle perd ses arêtes et semble s’adoucir, ce qui profite à l’aérodynamisme (Cx de 0,30 contre 0,32 précédemment). Le tout reste servi dans un format « compact », une catégorie de SUV très prisée en France où l’on trouve le Mercedes GLA et le BMW X1, ses principaux rivaux bien installés dans le « premium ». Sans surprise, l’intérieur cède lui aussi à son tour aux sirènes du 100% numérique, en s’inspirant très fortement des nouveaux cockpits présents sur les toutes dernières Audi. Outre des compteurs numériques paramétrables, la grande dalle légèrement incurvée intègre également dans son prolongement un écran tactile pour accéder tant au GPS qu’à divers menus. Si on déplore cette généralisation – qui implique la disparition de nombreux boutons « physiques » rendant les opérations parfois moins intuitives, il convient de saluer la présence à bord d’un assistant vocal épaulé par l’IA particulièrement efficace, permettant de s’affranchir grâce à la voix de toute manœuvre physique. Bien que résolument moderne, cet habitacle taillé pour les geeks n’en oublie pas pour autant l’essentiel, en conservant une astucieuse banquette arrière coulissante (coffre de 488 à 575 dm3 selon position, sur break et Sportback). Et en étant basé sur la plateforme MQB Evo, il peut intégrer plusieurs formes d’hybridation, la 48V étant désormais d’office au programme pour réduire les émissions de CO2. Dans la salle des machines justement, ce Q3 va débuter sagement sa carrière chez nous (les malus y étant sans doute pour quelque chose !), en simple traction avant, et en proposant un 1.5 TFSI de 150 ch couplé d’office à une boîte S-tronic à 7 rapports. Un plus coupleux et sobre 2.0 TDI de même puissance est aussi disponible (à partir de 45 950 €). Mais en France, c’est la version hybride rechargeable « e-Hybrid » qui assurera probablement le gros des ventes, et ce, malgré un prix de base qui s’affichera à 57 500 € minimum et un coffre amputé de précieux dm3 (375 dm3 sous tablette). Cette variante exemptée de malus, basée sur 1.5 TFSI, sera associée à un moteur électrique de 116 ch, pour délivrer 272 ch en puissance cumulée. L’ensemble disposera d’une grosse batterie de 19,7 kWh réel, autorisant plus de 100 km d’autonomie en mode électrique (120 km selon cycle WLTP). Bien sûr, des versions plus sportives dotées du système quattro seront aussi proposées ultérieurement (dont un SQ3 et un RS Q3), mais le montant des malus (jusqu’à 70 000 € !!!) vont, sans surprise, rendre anecdotiques ces versions sportives pourtant bien sympathiques. Ce nouveau Q3 est d’ores et déjà disponible à la commande, à partir de 43 850 € avec le TFSI de 150 ch (et 46 350 € en Sportback), ce qui représente une hausse minimum de 2960 € à finition équivalente par rapport à l’ancien modèle, qui ne disposait pas d’hybridation et était livré avec une classique boite manuelle. Le prix d’une modernité « écolo » imposée par Bruxelles !